La fédération générale de la santé a dénoncé les agressions commises mardi par les unités sécuritaires sur le personnel médical et paramédical à l’hôpital régional de Kasserine, qui avaient protesté contre le retard des résultats de leurs analyses du covid 19.
Selon un communiqué publié mardi, la fédération a accusé le gouverneur de Kasserine d’avoir donné l’ordre aux forces de l’ordre de réprimer le cadre médical au lieu de l’encadrer et de favoriser les conditions de travail adéquates selon les normes convenues.
Selon la fédération de la santé, les protestataires ont été libérés notamment, le secrétaire général du syndicat de base et ses collègues à l’hôpital grâce aux efforts des responsables syndicaux à l’échelle régionale, sectorielle et centrale, lit-on dans le communiqué.
L’hôpital régional de Kasserine a connu mardi une vague de protestation du cadre médical et paramédical au cours de laquelle des slogans ont été scandés dénonçant le comportement » irresponsable « du médecin des urgences contaminé par le covid 19, qui n’avait pas déclaré sa contamination par le virus.
Ils avaient appelé les autorités à intervenir d’urgence afin de prélever des échantillons auprès des patients et du personnel de l’hôpital qui ont été en contact avec le médecin concerné pour effectuer des analyses, ajoute le communiqué.